Décembre 2017 et Janvier 2018
Ce sont des aires d’expérience, aux protocoles simples. Ils permettent de croiser, d’identifier puis de développer quelques états intérieurs favorables à l’invention lorsque l’on est au plateau.
Ils renvoient à la disponibilité au partenaire, mais aussi à la liberté intérieure qui s’exerce lors de connexions fugaces entre des perceptions, des affects ou lors de prises de décisions rapides quant à des actions à mener.
Ces évènements sont la plupart du temps subliminaux, c’est à dire en dessous
du seuil de notre conscience. Indiscernables, ils ne sont pas facilement
visités. Ils ne sont pourtant pas inaccessibles.
La capacité de relier est ici prépondérante : relier une idée avec une
autre, une couleur avec un son, un objet avec un lieu, un souvenir avec un
bruit. Relier est un acte de création, peut être même le principal dont on
dispose.
Aussi il convient d’explorer les dispositions intérieures favorisant puis
permettant cet acte qui, parfois malcommode au départ, peut ensuite devenir
très gratifiant. Relier c’est explorer ses possibles et aussi éveiller nos
capacités de projections.
Tous ces travaux s’adressent tout d’abord à la personne complète et non à l’interprète compétent de la scène.
Ce travail passe par le langage mais aussi par des objets.
Aborder la question de la prise de notes au plateau.
Que pouvons-nous faire des expériences nombreuses, disparates et parfois emmêlées d’une répétition ou d’une journée de travail ? Comment ne pas se fier au seul hasard pour retrouver une capacité et renouer avec une réussite ?
Ensemble, nous avons partagé ces questions.
Bruno Meyssat