Diffusion
Créé en juin 2003 à la Villa Gillet – Lyon.
En tournée au TNB Rennes,
aux Subsistances – Lyon
au Théâtre des Céléstins -Lyon
Distribution
Composition, montage et réalisation : Bruno Meyssat
Avec : Philippe Cousin, Elisabeth Doll,
Jean-Christophe Vermot-Gauchy
Régie générale : Pierre-Yves Boutrand
Régie Lumière : Claude Husson
Presse
Présentation
Inspiré des enquêtes de Camille Flammarion, astronome renommé du début du XXe siècle.
L’œuvre de Camille Flammarion, tournée d’abord vers le ciel (il est le fondateur de l’observatoire de Juvisy et de la Société Astronomique de France), se penche ensuite vers l’étrange et l’inconnu de la vie « quotidienne ».
Sa renommée scientifique lui a permis d’initier une collecte considérable au sujet de l’intrusion d’évènements inexpliqués dans la vie de ses contemporains.
Cette vaste compilation d’histoires de familles traversées un jour (une nuit) par ses « fantômes » continue d’étonner. L’enfance et « l’impossible » y resurgissent dans un monde de convenances.
Il est plaisant de se laisser entraîner par ce scientifique que rien n’étonne et qui croit forcément à ce qui n’a pas encore d’explication.
Les thèmes et les fantasmagories qu’il évoque, les questions qu’il nous pose appartiennent à l’essence même du théâtre qui est aussi le lieu des apparitions.
Les enquêtes de Flammarion sont des scénarios naturels pour un plateau de théâtre.
Les séquences de ce spectacle nous renvoient à notre passé, à nous-mêmes, dans un ailleurs parallèle, inconscient probablement : cet « Altjira » des aborigènes, une période-rêve où il n’y avait pas encore de temps, la période où « l’histoire naturelle n’avait pas encore commencée ».
Les faits de la nature, tels qu’ils nous apparaissent, révèlent souvent ce qui nous habite.
Devant le vide, on convoque des fantômes ou plutôt on les exhume en nous. On entre « sous la protection » d’un arbitraire pour reprendre pieds dans un monde à notre portée.
Cette composition, en trois séquences, implique une actrice et deux acteurs, une chaîne d’arpenteur, un plancher de 80 mètres carrés, un poêle à bois, un lit, un tapis, un diable, une balance, des mouchoirs, une faux et des faucilles,
un fil de fer…
Dans De la part du ciel , comme dans tous les spectacles du théâtres du Shaman, il n’y a pas de temps identifiable du récit. Souvent les « personnages » ne sont pas impliqués par le même temps, ils se manifestent l’un pour l’autre selon les règles de l’anticipation, du pressentiment, du remords, de la reconstitution. Ils ne prétendent pas à la réalité telle qu’elle est convenue et en usage sur les plateaux – et dans la vie.
Presse
Libération
Par René Solis
23 mars 2004
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29 novembre 2005
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19 juin 2003
Quatre airs dans le vent Lyonnais