2024- 2025 Cette autre chose

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Diffusion

Création le 5 mai 2025 à la Comédie de Saint- Etienne

– Du 5 au 7 mai 2025
à la Comédie de Saint-Etienne

2025 – 2026
– Théâtre du bois d’Aulne (Aix en Provence)
– MC93 Bobigny

Distribution

Réalisation : Bruno Meyssat

Avec :
Gaël Baron,
Philippe Cousin, Elisabeth Doll, Paul Gaillard et Frédéric Leidgens
Régie Générale :
Pierre-Yves Boutrand
Scénographie:
Bruno Meyssat et Pierre-Yves Bouttrand
Lumières : Franck Besson
Son : Etienne Martinez

Production Théâtres du Shaman
Coproduction: Comédie de Saint-Etienne, (en cours)

Théâtres du Shaman est conventionné par le Ministère de la Culture – DRAC Auvergne Rhône Alpes,
la Région Auvergne Rhône Alpes. 





Plonger les choses dans la lumière, c’est les plonger dans l’infini.
Léonard de Vinci

C’est encore en méditant l’objet que le sujet a le plus de chance de s’approfondir
Bachelard

Cette création approfondit notre proposition au sujet de l’écriture de plateau.
Ici, aucune thématique. Le foyer même de ce geste est un des nos outils : l’objet.

Les objets sont choisis pour eux-mêmes, appréhendés comme des agents de mémoire avec leurs potentiels singuliers. L’objet est autonome et suffisant, il a un passé, il s’adresse à notre mémoire directement sans passer par l’anecdote, cette affaire de personnes.

Cette autre chose, répétitions.

Les acteurs les ont rencontrés et parmi eux se sont laissés emporter par des associations. Car les objets peuvent agir sur nous (et par nous) à des fins surnaturelles. L’objet se hisse au rang d’acteur principal.

Le spectateur devient le créateur, si il le veut, d’une interprétation pleinement autonome de ce qu’il voit et entend. Car, on le sait, il n’existe pas d’images sur un plateau mais bien dans la tête du public. C’est là qu’elle se conclue.

Cette autre chose, répétitions

Sans histoires, ni thèmes, on invite le public à un état de participation proche de celui des répétitions; là où récolter les possibles est impératif.
Pour ce spectateur, on élargit encore la possibilité de cadrer ce qu’il veut parmi tout ce qui se passe.

On propose : Le plateau est comme ce qui se passe dans une tête.




Deux actions en même temps peuvent s’y dérouler et qui n’ont pas le même tempo, car une pensée peut occuper l’esprit alors qu’une autre existe bel et bien.
Peu à peu elle va se substituer à elle. Là, on pourra la voir arriver.
Une autre, encore mal définie, peut hésiter, se renouveler avec des variations. Une autre encore, refoulée, pourra figurer la part monstrueuse de celle qui est censée occuper le centre de notre esprit, comme un train peut en cacher un autre.
Les objets sont bien les partenaires de ce chassé-croisé des passions et des préoccupations du plateau, de cette tête.  

Cette autre chose, répétitions

Enfin « cette autre chose » insiste sur la liberté d’interprétation du spectateur quant à ce qui se produit devant et pour lui.
Il pourra même tendre l’oreille aux témoignages enregistrés d’acteurs qui ont créé les images qu’il voit, ils rapportent ce qu’ils pensaient faire au moment où elles se sont imposées à eux en répétition.
Notre façon spécifique de travailler se faufilera jusqu’à la représentation. Elle impliquera le spectateur en l’invitant à user d’autant de liberté que nous avons eu en créant ces événements.
Pour « cette autre chose » s’intéresser davantage au processus qu’au résultat.

En somme, faire ensemble du théâtre sans raconter d’histoires, comme on a pu peindre, il y a déjà cent ans, sans que le modèle soit ni figuré ni décrit par le pinceau.

Le théâtre peut aussi être un temps d’imaginaire partagé au sujet d’événements choisis puis coordonnés. Mais, coordonnés comme des événements et non comme les éléments d’une chaine narrative.

En somme, un théâtre à l’état natif.

Partir de ça ou arriver à ça.

BM. 8 octobre 2024

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Cette autre chose, répétitions.

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