2006 / 1707 Il primo omicidio

1707, d’après Il primo omicidio
Le premier homicide d’Alessandro Scarlatti

Diffusion

Crée le 6 février 2006 aux Subsistances – Lyon.

En tournée
à la Comédie de Valence,
à Bonlieu-Scène Nationale d’Annecy
et à la MC2 – Grenoble.

Distribution

Conception, mise en scène et scénographie :
Bruno Meyssat
Direction musicale :
Mirella Giardelli

Assistants à la mise en scène :
Elisabeth Doll, Marion Michel,
David Moccelin

Lumières : Franck Besson, Collaboration artistique : Patrick Portella,
Costumes : Robin Chemin, assistée de Morgane Jehanno
Régie générale : Thierry Varenne
Régie sons : David Moccelin
Régie plateau : Pierre-Yves Boutrand

Chanteurs du nouveau Studio de l’Opéra de Lyon : Sarah Breton, Mathilde Étienne, Olivier Hernandez, Eugènie Warnier

Comédiens : Geoffrey Carey, Philippe Cousin, Elisabeth Moreau, Jean-Christophe Vermot-Gauchy

Musiciens de l’Atelier des Musiciens du Louvre–Grenoble : David Douçot, Mirella Giardelli, thérèse Kipfer, Florent Marie, Ruth Philipps, Florence Stroesser, Nathalie Vandebeulque

Une production Théâtres du Shaman en coproduction avec Les Subsistances – Lyon, l’Opéra National de Lyon, l’Atelier des Musiciens du Louvre – Grenoble et la MC2 – Grenoble

Présentation

1707 n’est pas un spectacle « d’opéra » mais une expérience de théâtre impliquant l’exécution musicale et le chant.

1707 évoque ce qui arrive à la première famille, Adam et Ève et à leurs deux premiers fils : Abel et Caïn. Ce qui leur arrive est sous le sceau de La première fois.
Ici nuls modèles pour les guider dans leurs choix, résolutions et priorités.
L’ effroi, s’il apparaît dans le réel, est tout de suite entier. Il faut y faire face sans préparation.

Il primo omicidio expose l’irréparable. Ce sur quoi le réel n’est pas en capacité de revenir : cette cruauté dernière de tuer son frère sous l’emprise de l’envie.
L’envie, sujet brûlant de notre époque et spectacle emmêlé du serpent.
Ci-gît un corps mort pour toujours, le premier cadavre de l’Histoire.

Photo Bruno Meyssat

Pour Bruno Meyssat il ne s’agit pas de réaliser des images qui inscrivent ou illustrent l’action du livret mais de travailler de façon singulière les apparitions dans l’espace d’images lointaines et nécessaires. À ce titre l’oratorio, drame musical sans actions interprétées, sans paysages, sans expositions de caractères correspond parfaitement à ce projet. Et il active en nous tout un champ implicite de notre culture fondatrice.
Un Hors Champ formé, de première fertilité.

Le son élaboré dans la chair des chanteurs et par le travail physique des musiciens, entre en relation avec les espaces où agissent les acteurs et où existent des objets : grande table, chaises, tuiles, douves, lavabo, terre, miroir, draps….
Et ce théâtre sans texte des acteurs forme des surfaces libres sur lesquelles viennent se voir les projections alimentées par le chant et la musique.

Photo Bruno Meyssat

On entend et on voit en même temps des actions sans légendes qui ne sont pas des commentaires mais des faits. Et ces faits influencent l’écoute et la convocation d’Autres images, Les Invisibles, les cachées, celles qui sont de fait la création du spectateur.

Un ensemble, formé de 7 pupitres émanant de l’Atelier des Musiciens de Louvre dirigé par Mirella Giardelli est crée pour cette occasion : deux violons, un alto, un violoncelle, un luth, un basson, un clavecin.


Les figures de l’oratorio retenues pour 1707 sont :
Caïn (Alto),
Abel (Soprano),
Ève (Soprano),
Adam (Ténor).
Les chanteurs donc au nombre de 4 ont été réunis par Le Nouveau studio de l’Opéra de Lyon, partenaire de cette aventure.(Direction : Serge Dorny)


Les acteurs du théâtre du Shaman sont au nombre de 4 : trois hommes et une femme.