Essai d’un théâtre des peurs de l’homme
Autour du Rameau d’Or de Frazer
Diffusion
Créé le 19 Avril 2001 à Bonlieu, scène nationale – Annecy.
En tournée à l’Espace Malraux, scène nationale de Chambéry,
à la Comédie de Valence, CDN Drôme Ardéche
et à la MC93 BOBIGNY.
Distribution
Mise en Scène : Bruno Meyssat
Avec : Gaël Baron, Geoffrey Carey, Elisabeth Doll, Delphine Eliet, Pascale Nandillon, Jean-Michel Rivinoff
Scénographie, lumières : Franck Besson, Claude Husson, Bruno Meyssat
Assistants : Delphine Jayot, David Moccelin, Jean-Michel rvivnoff, Anne Vergoli
Son : Olivier Lecrocq, David Moccelin, Patrick Najean
Costumes : Gisèle Madelaine
Construction : François Mazurelle et Frédéric Couade
Régie générale : Gilbert Morel
Régie Plateau : Pierre-Yves Boutrand
Presse
Un spectacle Théâtres du Shaman en coproduction avec Bonlieu Scène Nationale – Annecy, La Comédie de Valance, L’espace Malraux – Chambéry, et la MC93 – Bobigny.
Avec le soutien du conseil Régional Rhône-Alpes dans le cadre du réseau des villes Drac Rhône-Alpes,
Région rhône-Alpes, Ville de Lyon.
Présentation
Ce spectacle s’établit dans un lieu utopique appartenant à la fois au plateau de théâtre et au patrimoine ethnographique.
Il prend sa source sur le territoire des croyances, des pratiques anciennes et des superstitions relatives aux évènements importants de l’existence. Celles-ci représentent un fond de comportement d’une richesse infinie et parlent la langue des couches profondes de l’esprit humain.
A son origine ce projet s’est cristallisé par la lectures des ouvrages de James Frazer rassemblés sous le titre générique : Le rameau d’Or. Ce livre de quelques 2500 pages est une compilation des comportements que les hommes adoptent et adoptèrent face à des situations difficiles où, affaiblis, ils se sentent entre les mains d’esprits, d’entités étrangères ou de forces surnaturelles.
Dans ces moments là, les catégories auxquelles nous soumettons l’espace, le temps, le vivant, et la matière sont malmenées voire inopérantes.
Une manière pour Bruno Meyssat d’approfondir ce qu’il nomme l’acteur ancestral, qui repose dans tout interprète, et de l’inciter à agir, parler, écrire physiquement son livre d’images si édifiant à feuilleter.
Ainsi pendant plusieurs mois de répétions, Bruno Meyssat a recueilli des images et des séquences sans nom, improvisées par ses acteurs, des actes hors des répertoires, tels que leurs remontées hors de la mémoire nous les présentent et avec elles il a sculpté des images et du temps.
Ce spectacle offre la possibilité au spectateur d’y viser son rêve profond et d’y reconnaître parfois des séquences de sa propre vie.
En examinant le langage utilisé par les superstitions, on constate combien s’abolissent parfois toutes les frontières patiemment élaborées et intégrées par notre volonté pour nous préserver des rencontres avec l’effroi. Comment dans certaines conditions on redevient sensible aux dimensions cachées de l’existence.
Cette somptueuse mécanique de l’invisible représente un texte de théâtre ainsi qu’une dramaturgie.
Et, pour Bruno Meyssat, c’est dans ce lieu là que le plateau s’écrit.
Presse
Libération
Par Maïa Bouteillet
le 28 mai 2001
Angoisse Rituelle
Le Monde
Par Jean-Louis Perrier
le 25 mai 2001
Le théâtre et la peur sous l’oeil chamanique de Brunp Meyssat
Le Dauphiné Libéré
Par Lionel Vallar
le 21 Avril 2001
« Rondes de nuit » pour ouvrir le miroir
La Croix
Par Didier Méreuse
le 25 mai 2001
Rondes de nuit, un étrange voyage
Fluctuanet
le 31 mai 2001
Rondes de nuit, essai d’un théâtre des peurs de l’homme