Catastrophe, Quoi où, Pas, Impromptu d’Ohio, Comment dire
Diffusion
Créé le 20 octobre 1998 au Théâtre Gérard Philippe – Saint Denis
En tournée au Théâtre Garonne – Toulouse,
au Théâtre de l’union – Limoges,
au Théâtre de la Croix Rousse – Lyon,
au CDN – Colmar,
au Théâtre des Terrasses – Gordes,
au Beckett Time – Glasgow,
au Beckett… Quien ? – Madrid,
au Théâtre Nazarian – Alep/Syrie,
au Théâtre du Syndicat des Ouvriers – Damas/Syrie,
au Beckett in Berlin – Allemagne,
auCentre Culturel Français – Beyrouth/Liban …
Distribution
Mise en scène : Bruno Meyssat
Avec :
Philippe Cousin, Gérard Béliard
Elisabeth Doll, Eric Laguigné,
Elisabeth Moreau ou
Catherine Vallon,
Jean Michel Rivinoff.
Assistant : David Moccelin
Scénographie et lumière :
Bruno Meyssat assisté de
Claude Husson et
Thierry Varenne
Costumes : Gisèle Madelaine
Prise de son : Olivier Lecrocq
Régie son : Alain Lamarche
Presse
Un spectacle Théâtres du Shaman en coproduction avec le Théâtre Gérard Philippe – Saint Denis, et en partenariat avec les studios du GMVL – Lyon, avec le soutien technique de l’Odéon théâtre de l’Europe – Paris.
Présentation
J’ai choisi l’auteur Irlandais de fait de la rigueur extrême que requiert une interprétation de ses textes et de l’économie de moyens dramatiques déployés dans l’écriture même.
Ces dramaticules sont aussi rigoureux, libres et infinis qu’une suite de photographies. Ils sont du texte dramatique pour “un théâtre avant le théâtre parlant” ou “bien après”. Ils se tiennent loin du figuratif .
Est-ce bien un paradoxe ?
Nous ressentons à leurs contact cet essor et cette vitalité sécrétés par le monde pictural et “hors texte”.
La limpidité cruelle d’un plan d’eau
provoque pour celui qui regarde un bienfait et un désastre , de même ces textes
engendrent un rapport intime et ensorcellent ce que l’on pourrait appeler nos
arrières pensées.
Ils sont , par cela même, des textes métaphysiques. Ils traitent de la
condition humaine. Mais ils sont aussi politiques et évoquent, à la façon de
cruelles comptines, l’histoire du mal que les hommes se font.
Ces récits se referment la plupart du temps sur une sorte d’arrêt sur image, de rapt qu’opère l’auteur sur ses personnages, de manière à nous laisser dans une sorte de persistance textuelle émue et propice à la méditation.
Ce spectacle rassemble plusieurs dramaticules. Par leur choix et leur disposition dans l’ensemble, nous avons soin d’en manifester l’unité souterraine.
Pour nous , l’un se déplie dans l’autre, l’un résonne par l’autre. Il s’agit d’unir en une partition naturelle ces mesures hétérogènes. Ce ne sont ni la beauté ni la délicatesse des pierres qui nous motivent mais la vision du collier dans son ensemble.
Il ne s’agit pas de déchiffrer ni de traduire cette matière compacte mais de trouver une juste distance pour les “laisser se dire”.
Presse
Libération
Par René Solis
28 octobre 1998
Bruno Meyssat poursuit à Saint-Denis son apprivoisement
des mots avec un auteur peu bavard.
La Croix
Par Didier Méreuze
17 septembre 1999
Les rêveries poétiques de Bruno Meyssat
Le Monde
Par Jean-Louis Perrier
4 novemnbre 1998
Quatre pièces de Beckett en fondu enchaîné
Le Progrès
Par Antonio Mafra
10 décembre 1998
Pièces courtes
Les dernières nouvelles d’Alsace
Par Philippe Schwab
20 janvier 2000
Les dramaticules de Beckett
The Scotslman
Par Marisa Zonotti
26 octobre 2000
A meeting of minds
la dépêche du midi
Par Sylvie Roux
17 mai 1999
Quatre instantanés de Beckett